Au 1 janvier 2015, les Russes vont-ils devoir se passer des smartphones d'APPLE, de FACEBOOK, de TWITTER et de GOOGLE ?
Publié le 7 Novembre 2014
Au 1er janvier 2015, les Russes pourraient bien devoir se passer des smartphones d’Apple, des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter ou encore du moteur de recherche Google. C’est le résultat de la loi relative à l’hébergement des données des citoyens russes sur le sol russe.
Le 1er janvier 2015, la loi relative à l’hébergement des données en Russie rentrera en vigueur. Ce texte impose aux sociétés étrangères qui stockent les données des internautes russes d’installer des serveurs sur le territoire russe. Faute de quoi ils s’exposeront à des sanctions tant judiciaires que commerciales.
Le site Ubergizmo rapporte que la Russie pourrait ainsi bannir les produits Apple de son sol. En effet, si iCloud devait ne pas être en partie localisé en Russie, alors les autorités pourraient prendre des mesures de rétorsion contre la marque à la pomme. Cela signifie ni plus ni moins, selon certains médias russes, l’interdiction de commercialisation sur le sol russe des iPad, iPhone, iMac et autres appareils en « i ».
L'ensemble du secteur IT concerné
Evidemment, Apple n’est pas le seul concerné. La loi vise les solutions de stockage en ligne, mais aussi toute société ayant accès aux données de citoyens russes. Ainsi, Facebook, Yahoo, Google ou encore Microsoft sont potentiellement dans le collimateur des autorités russes. D’après Ubergizmo, les discussions entre Apple et la Russie n’auraient pas encore abouti, et l’entreprise de Cupertino réaffirme sa volonté de voir les données d’iCloud stockées aux Etats-Unis.
Pour éviter les sanctions, la solution pour les sociétés étrangères est d’accepter les conditions du gouvernement et d’installer des serveurs en Russie. Mais ce serait un signal négatif à destination des utilisateurs, craintifs pour leurs informations personnelles depuis les révélations d’Edward Snowden.
Si Microsoft, Amazon ou encore IbM ont déjà des infrastructures en Russie, d’autres pourraient opter pour l’abandon de ce marché. Du côté de Google, il y a un précédent. L’entreprise s’était partiellement retirée de Chine (et de son marché de 620 millions d’internautes) pour protester contre la censure.
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