Verizon et la Nasa vont surveiller les drones qui devront être équipés de carte SIM

Verizon et la Nasa vont surveiller les drones

L’entreprise de télécommunications et l’agence spatiale ont conclu un accord destiné à utiliser les relais cellulaires installés par Verizon pour monitorer le trafic des drones. Les premiers essais vont démarrer cet été avec une mise en service prévue pour 2017.

C’était un véritable casse-tête et il est en passe d’être résolu. En effet, les drones civils et commerciaux se multiplient dans le ciel. Jusqu’à présent aucune organisation ou technologie ne permet de contrôler efficacement le trafic de ces appareils, notamment pour assurer la sécurité. Si le contrôle aérien américain a proposé des pistes, la faisabilité est largement compromise avec les systèmes courants de navigation. « Le problème est que nous ne pouvons vraiment pas ajouter une quelconque capacité au système actuel de contrôle du trafic aérien », précise Missy Cummings, professeur d’aéronautique à l’université Duke, citée par The Guardian.

Pour contourner cette difficulté, l’agence spatiale américaine s’est associée au plus grand opérateur de télécommunications mobiles, Verizon, pour utiliser les relais cellulaires de l’opérateur. Une enveloppe de 500 000 dollars a été débloquée pour un centre de recherche de la NASA situé en Silicon Valley. Les premiers tests devraient débuter en Californie cet été et Verizon prévoit une extension à partir de 2017 pour une couverture totale du territoire américain en 2019.

Les drones devront être équipés de cartes SIM mais devront conserver leurs capteurs internes pour naviguer et éviter les obstacles dans le cas où la connexion tombe en panne ou encore si le drone se trouve à trop grande distance de l’antenne-relais.

Toutefois, le choix de Verizon semble être le meilleur dans la mesure où il dispose de 12 à 15 000 tours dans le pays et qu’il dispose du réseau 4G/LTE le plus performant.

Les GAFA à la rescousse mais pas trop

Le problème principal demeure le financement. Si ce budget de 500 000 $ est suffisant pour la phase de tests, il est minuscule pour bâtir un système de contrôle aérien performant et robuste. En effet, dans quelques années ce seront des milliers voire des dizaines de milliers de ces engins qui circuleront dans le ciel. Fort heureusement, Google et Amazon, pour n’en citer que deux, sont largement intéressés par de tels systèmes de navigation, le premier pour ses véhicules sans conducteur, le second pour ses projets de livraison par le biais des drones. Les deux entreprises vont donc mettre la main au portefeuille pour aider au développement de ce projet.

Toutefois, la trop grande implication de ces acteurs inquiète certains observateurs qui craignent que le projet ne soit détourné à leurs propres fins. C’est pour cette raison que l’on commence à réclamer une rallonge budgétaire de l’Etat fédéral pour la NASA ou, à tout le moins, une redistribution des budgets en faveur de ces systèmes.

source : http://www.linformaticien.com/actualites/id/36818/verizon-et-la-nasa-vont-surveiller-les-drones.aspx

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