Environ 420 millions d’automobilistes conduiront des véhicules connectés en 2018
Publié le 17 Août 2015
La réglementation européenne eCall impose à tous les constructeurs automobiles, à partir de la fin de l’année 2015, d’intégrer des systèmes de connectivité dans toutes les nouvelles voitures produites.
Le marché de la voiture connectée à internet promet d’ouvrir de nouveaux segments de marché pour les constructeurs, équipementiers et éditeurs de solutions. Dans 3 ans, plus de 400 millions de véhicules connectés devraient circuler sur nos routes.
Selon le rapport Connected Cars publié par l’Idate, le parc de véhicules connectés à internet est en train d’exploser, créant au passage un marché colossal pour les éditeurs d’applications et les équipementiers automobiles. De 45 millions de véhicules connectés en 2013, nous passeront rapidement à plus de 420 millions d’unités dans 3 ans, soit une progression de 57% par an
Au delà des solutions directement embarquées dans nos véhicules qui devraient représenter 222 millions d’unités en 2018, cette notion intègre également la connectivité établie à partir d’un smartphone ou d’un système hybride.
Augmentation des objets connectés au web
Les opérateurs téléphoniques, en constante recherche de nouvelles sources de revenus, voient dans les technologies de communication M2M entre accessoires unnouveau marché d’équipement à conquérir. Si certains d’entre eux ont déjà lancé des offres à destination des consommateurs, la plupart d’entre eux visent plutôt une commercialisation en gros, dans une logique B2B2C via les fabricants d’objets connectés. Le traffic additionnel généré par ces appareils est une source de revenue qu’anticipent tous les acteurs du secteur des télécoms.
Note : Les Tesla modèle S commercialisées en France sont par exemples livrées avec un abonnement 3G (eh non, pas de 4G dans les véhicules Tesla) inclus, fourni par Orange depuis 2014.
Et les véhicules connectés pourraient constituer rapidement le marché le plus mature sur ce créneau : le rapport de l’Idate estime que les revenus liés à laconnectivité embarquée dans les voitures représentera un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros dès 2018.
Une réglementation européenne favorable
Pour capter un peu de valeur sur ce marché, les constructeurs automobiles innovent mais sont aussi contraints par la réglementation européenne eCall qui leur impose, à partir de la fin de l’année 2015, d’intégrer des systèmes de connectivité dans toutes les nouvelles voitures produites.
Pour une fois, le dispositif imaginé par le Parlement Européen agit donc comme un catalyseur de l’innovation. En premier lieu, les applications imaginées concernent la géolocalisation des véhicules sur le territoire, l’avertissement des secours en cas d’accident de la route et/ou l’appel à l’assistance simplifié.
Pour se conformer à ces règles, les constructeurs automobiles ont tous entamés ou déjà conclu des accords avec des acteurs de la téléphonie : Vodafone collabore avec BMW depuis 2012 et Volkswagen s’est entendu avec l’opérateur espagnol Telefónica. A l’occasion du dernier CES de Las Vegas, AT&T et General Motors ont annoncé leur accord pour intégrer des connexions 4G aux nouveaux véhicules de ce dernier.
A terme, une fois que le nombre d’utilisateurs sera suffisant (et captif), les constructeurs automobiles espèrent surtout dégager de nouvelles sources de revenus en proposant une multitude de services supplémentaires, développés en interne ou via des éditeurs de services tiers, via des SDK ouverts comme c’est la coutume dans le secteur des smartphones. A partir de là, c’est tout le modèle économique des constructeurs automobiles qui pourrait s’en retrouver bouleversé
De nombreux services additionnels
On pense notamment à la maintenance prédictive mais également aux dispositifs d’info-divertissement ou de guidage actif. La sécurité est également un sujet majeur dans le cadre d’une voiture connectée qui deviendra de plus en plus autonome.
Note : On pourra bientôt disposer d’une voiture communicante, qui indique sa vitesse, sa trajectoire et sa destination aux autres véhicules, de manière complètement autonome.
Au final, la question principale qui demeure concerne la propension des ménages à dépenser plus pour la voiture connectée. En effet, en l’absence de volumes importants, l’impact de ces dispositifs sur le prix final des voitures reste encore significatif, et il n’est compris que sur le segment des voitures premium.
source : https://www.aruco.com/2015/07/420-millions-vehicules-connectes-2018/
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