Le père d’une victime des attentats de Paris attaque Facebook, Twitter et Google en justice

Publié le 18 Juin 2016

Facebook, Twitter et Google ont « sciemment permis à l’État islamique de recruter des membres, recueillir des fonds et diffuser sa propagande extrémiste » via leur plateforme respective

Reynaldo Gonzales

Le père d’une victime des attentats de Paris attaque Facebook, Twitter et Google en justice

Un américain, dont la fille est décédée dans les attentats de novembre dernier, attaque les trois firmes en justice pour avoir « sciemment permis » l’organisation des attaques.

et En France, trois associations (SOS Racisme, SOS Homophobie et l’Union des étudiants juifs de France – UEJF) ont assigné Facebook, Twitter et YouTube en justice pour « leur inefficacité à lutter contre les discours haineux » sur leur plateforme

Dans sa plainte déposée auprès du tribunal de première instance du district nord de Californie, Reynaldo Gonzales estime que Facebook, Twitter et Google ont « sciemment permis à l’État islamique de recruter des membres, recueillir des fonds et diffuser sa propagande extrémiste » via leur plateforme respective.

« Sans le support de Google, Facebook et Twitter, la croissance explosive de l’État islamique, devenu le groupe terroriste le plus redouté dans le monde, n’aurait pas été possible ces dernières années », indique le document, rapporte l’Associated Press.

Pour ce père, dont la fille Nohemi a été tuée alors qu’elle passait la soirée à la terrasse du Carillon avec des amis, ces réseaux sociaux font preuve d’un laxisme calculé à des fins mercantiles. Comme Google qui profiterait allègrement des revenus publicitaires générés par les vidéos de propagande de Daesh.

Pour Facebook, Twitter et Google, ces accusations sont sans fondement. Les firmes préfèrent renvoyer à leurs conditions d’utilisation qui interdisent ce type de contenu et à leur activisme en la matière. Toutefois, ce n’est pas la première fois que leur modération a posteriori, après signalement des membres de la plateforme, est contestée.

Eux préfèrent se ranger derrière leur statut d’hébergeur (pour Google) ou de fournisseurs de canaux de communication, rejetant le statut d’éditeurs qu’on voudrait leur prêter (et la responsabilité qui va avec).

Au lendemain des attaques, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait demandé leur pleine collaboration pour combattre la propagande terroriste. Leur politique en la matière a été considérablement renforcée au gré des contestations apparues ces dernières années.

Récemment encore, ces firmes ont signé un code de bonne conduite avec la Commission européenne. Ils s’engagent à contrer les discours haineux illégaux sur leur plateforme, à « examiner la majorité » des signalements dans les 24 heures et à promouvoir un « contre discours indépendant ».

En France, trois associations (SOS Racisme, SOS Homophobie et l’Union des étudiants juifs de France – UEJF) ont assigné Facebook, Twitter et YouTube en justice pour « leur inefficacité à lutter contre les discours haineux » sur leur plateforme. Leur comparution a été fixée au 19 juillet prochain devant tribunal de grande instance de Paris. Gageons que leur prise de position sera très surveillée.

source : http://www.journaldugeek.com/2016/06/16/pere-attentats-paris-attaque-facebook-twitter-google/?utm_content=buffera23e3&utm_medium=social&utm_source=plus.google.com&utm_campaign=buffer

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Le père d’une victime des attentats de Paris attaque Facebook, Twitter et Google en justice

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