Apple créateur de besoins ? la pomme n'est pas si verte ! Dare to be better ? OK !

Publié le 5 Octobre 2016

Apple créateur de besoins, la pomme n'est pas si verte.
Apple créateur de besoins, la pomme n'est pas si verte.

Apple créateur de besoins, la pomme n'est pas si verte.

A chaque nouveau produit, c’est la ruée ! Des hordes de consommateurs avides se pressent pour dépenser une petite fortune dans une tablette ou un smartphone nouvelle génération.

Depuis plusieurs années, Apple mène le monde des nouvelles technologies à la baguette, en générant perpétuellement de nouveaux besoins. Mais comment le géant Apple réussit-il à faire de ses produits des indispensables ? Quelle stratégie le groupe met-il en place pour nous faire constamment acheter de nouveaux produits ?

En tant que technophile, la tentation de céder à l’appel de la nouveauté est grande. Mais lorsque l’on se veut éco-responsable, trier ses poubelles ne suffit pas. Questionner ses habitudes de consommation, réfléchir à la légitimité de ses désirs d’achat, refréner ses envies sont autant de démarches en faveur d’un mode de vie durable.

L’offre et la demande

Avons-nous tous besoin d’écouter de la musique dans la rue ou le métro ? Non. Pourtant l’usage du baladeur MP3 s’est littéralement généralisé, et depuis sa création en 1998, rare sont ceux qui ont résisté à s’en procurer un. C’est que nous avons tous besoin de nous détendre en écoutant de la musique. De l’usage primaire (écouter de la musique chez soi sur sa chaine et sa platine vinyle) les marqueteurs ont réussit à basculer vers un usage secondaire (la musique portative).

Le débat de l’offre et de la demande est vaste et complexe. Parmi les arguments des pro-branding, l’idée selon laquelle le besoin n’est pas généré par les marques, mais seulement exploité. Le premier objectif du marketing serait de stimuler la conscience du besoin et de proposer le produit qui y correspond.

Le marketing ne ferait donc que recommander un produit pour satisfaire un besoin préexistant.

La soif est un besoin. Proposer un boisson énergisante, c’est stimuler la conscience du besoin de boire.

Mais proposer un iPhone différent tous les 6 mois, n’est-ce pas créer de toute part un besoin artificiel et inutile ?

Arrêtons un moment sur l’iPhone : l’objet permet de répondre à un besoin social (communiquer, échanger, partager) ou ludique (se distraire) mais au même titre que d’autres ! Un téléphone fixe, un concert, un livre, un dvd permettent également d’échanger et de s’amuser.

Le concept du smartphone et ce qui le rend si addictif, c’ est d’avoir tout à portée de main (son réseau social téléphonique et virtuel, son GPS, sa musique, son appareil photo etc…).

Le besoin exploité par Apple, ce n’est pas tant l’autonomie de l’usager, comme certains marqueteurs le prétendent, que l’angoisse du « plus jamais seul ». Avoir tout à disposition, tout le temps, partout mais surtout, rester connecté en permanence aux autres, de rien rater. L’utilisateur du smartphone devient aisément dépendant à toujours plus de connectivité, de vitesse de téléchargement, d’applications censées lui simplifier la vie.

C’est là que l’on rejoint les arguments des anti-branding.

Le marketing, en plus de créer des besoins, crée des dépendances.

source : http://www.webdeveloppementdurable.com/apple-createur-de-besoins-la-pomme-nest-pas-si-verte/

Apple créateur de besoins ? la pomme n'est pas si verte ! Dare to be better ? OK !

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