En debut 2018 Les OPÉRATEURS TELECOM s'engagent contre LES «ZONES BLANCHES»

Publié le 19 Janvier 2018

L'ensemble du deal est contraignant, avec des obligations assorties de sanctions, et non de simples engagements

Julien Denormandie, précisant que l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep)

Grâce à cet accord avec le gouvernement, « il n'y aura plus de zones blanches , identifiées par les élus locaux, où des Français vivent sans avoir accès à une téléphonie de qualité »

Julien Denormandie, précisant que l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep)

Nous allons faire en trois ans ce que nous avons fait jusqu'ici en 15 ans pour déployer la téléphonie mobile !

Julien Denormandie, précisant que l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep)

Les opérateurs s'engagent en outre à « couvrir les principaux axes de transport, et notamment les 30 000 km de lignes ferroviaires, lignes de TER comprises ».

Julien Denormandie, précisant que l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep)

Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free vont investir 3 milliards d'euros dans le but d'éliminer, d'ici trois ans, les «zones blanches», ces lieux sur le territoire où l'on ne capte ni réseau mobile, ni internet.

Operateurs Telecom France
Operateurs Telecom France

Les quatre opérateurs téléphoniques en France se sont engagés à investir plus de 3 milliards d'euros pour améliorer la couverture mobile et internet en France, affirme Julien Denormandie, secrétaire d'État auprès du ministre de la Cohésion des territoires, dans une interview accordée au Journal du Dimanche, le 14 janvier 2018. 

Grâce à cet accord avec le gouvernement, « il n'y aura plus de zones blanches , identifiées par les élus locaux, où des Français vivent sans avoir accès à une téléphonie de qualité », a-t-il assuré.

Le secrétaire d'État évoque une échéance de trois ans, ce qui respecte la promesse d'Emmanuel Macron de faire disparaître les «zones blanches» d'ici fin 2020. 

« Nous allons faire en trois ans ce que nous avons fait jusqu'ici en 15 ans pour déployer la téléphonie mobile ! », s'est-il exclamé.  

Pas d'argent public

Le secrétaire d'Etat a écarté tout financement public. « Pas un centime d'argent budgétaire ! », a-t-il assuré. Selon lui, le gouvernement a renoncé à mettre aux enchères le renouvellement à venir de fréquences en contrepartie d'une accélération des déploiements d'infrastructures de la part des opérateurs télécoms. Ainsi, chaque opérateur devra notamment fournir « 5000 installations supplémentaires ». 

L'accord prévoit également un déploiement « massif » de la 4G, a affirmé le secrétaire d'État. « D'ici à 2020, plus de 10 000 communes qui sont aujourd'hui en 2G ou 3G passeront à la 4G », a-t-il assuré, convaincu que les opérateurs tiendront leurs engagements.

Les opérateurs s'engagent en outre à « couvrir les principaux axes de transport, et notamment les 30 000 km de lignes ferroviaires, lignes de TER comprises ».

Sanctions

« L'ensemble du deal est contraignant, avec des obligations assorties de sanctions, et non de simples engagements », a expliqué Julien Denormandie, précisant que l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) en serait le garant. Le secrétaire d'État a reconnu que les investissements passés des opérateurs « n'avaient pas été suffisants en montant et en rythme de déploiement dans les zones peu peuplées ».

source : http://www.strategies.fr/actualites/marques/4005138W/les-operateurs-s-engagent-contre-les-zones-blanches-.html 

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