Défense spatiale - stratégie spatiale de défense : On prend conscience que nos satellites peuvent devenir des cibles
Publié le 11 Septembre 2018
L’espace est un lieu d’émerveillement, de découverte, […] un lieu de science assurément, pour les communications sans doute, mais un lieu aussi pour les conflits, les rivalités, la guerre…
Depuis quelque temps, alors que nos voisins changeaient en partie la nature de l’espace, qu’avons-nous fait ? Pas grand-chose. Pas assez en tout cas. […] Nous ne sommes pas protégés contre ces menaces
Nous abordons de manière pérenne et de plus en plus intensive une ère où simultanément à la phase de conception d'un nouveau procédé ou produit, il va falloir trouver une parade et la mettre en oeuvre par anticipation pour le jour où, sitôt le lancement de ce produit effectué donc l'offensive déclenchée, un "vaccin" sera trouvé par l'ennemi, puis une antidote au "vaccin" etc... ! Seule une anticipation de ce phénomène de "remise à zéro" ou "neutralisation en boucle" en quelque sorte, à l'effet dévastateur de réduire de la R&D à néant, et de perdre du temps, permettra de conserver l'initiative, et de préserver les investissements consacrés.
Dans le fond de la réflexion, pour obtenir un tel résultat il n'y a pas tant de solutions que cela : le droit à l'initiative doit être préservé à tout prix; il faudra avoir l'autorité et la liberté de pouvoir affecter à tout projet innovant -sitôt la décision du programme prise-, des propriétés de non-détection de la Data ou d'invisibilité numérique, ... puisque tout est et va devenir digital de l'amont à l'aval (conséquence du phénomène mondial de transformation digitale).
Défense spatiale: «On prend conscience que nos satellites peuvent devenir des cibles»
« Conflit », « rivalité », « guerre ». Florence Parly, ministre des Armées, n’a pas pris de détour ce vendredi pour décrire la nouvelle donne spatiale auquel la France doit se préparer. Xavier Pasco, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique nous en dit plus…
« L’espace est un lieu d’émerveillement, de découverte, […] un lieu de science assurément, pour les communications sans doute, mais un lieu aussi pour les conflits, les rivalités, la guerre… » C’est par ces mots que Florence Parly,ministre des Armées, a posé le premier jalon de « la stratégie spatiale de défense » ce vendredi lors d’un déplacement à Toulouse dans les bureaux du Cnes (Centre national d’études spatiales). Il s’agit d’une commande d’Emmanuel Macron passée en juillet dernier peu après que Donald Trump a annoncé la création pour 2020 d’une « force de l’espace ».
Florence Parly doit rendre sa copie d’ici à la fin de l’année. « Un enjeu majeur et une priorité absolue, a souligné la ministre. Depuis quelque temps, alors que nos voisins changeaient en partie la nature de l’espace, qu’avons-nous fait ? Pas grand-chose. Pas assez en tout cas. […] Nous ne sommes pas protégés contre ces menaces. »
Mais de quelles menaces parle-t-on ? Quelle est cette guerre des étoiles évoquées à plusieurs reprises par Florence Parly ce vendredi ? Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, où il coordonne les recherches concernant l’espace, répond aux questions de 20 Minutes.
« L’espace devient un théâtre de confrontations… » A quoi fait référence exactement Florence Parly ?
Elle fait référence au fait que les relations se sont tendues ces dix dernières années entre les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Ces grands pays spatiaux se testent sur leur capacité à protéger leurs satellites et à neutraliser ceux du voisin. Cette tension politique s’est accrue après janvier 2007 lorsque la Chine est parvenue à détruire un de ses satellites en orbite basse [800 km d’altitude, une orbite classique pour un satellite d’observation de la Terre] avec un missile lancé depuis le sol. Seules la Russie et les Etats-Unis y étaient parvenus jusqu’alors. Des démarches ont été amorcées pour renforcer les règles de conduites dans l’espace, mais elles ont échoué. Les Russes et Chinois souhaitaient un traité en bonne et due forme quand les Américains voulaient un simple code de bonne conduite.
Faute d’accord diplomatique, on se regarde en chien de faïence. Ce n’est pas une guerre au sens propre du terme. Détruire un satellite ennemi en orbite serait de toute façon prendre le risque qu’un débris endommage à son tour l’un de vos satellites [c'est le syndrome Kessler]. En revanche, des manœuvres posent actuellement questions. On voit par exemple de plus en plus des satellites s’approcher d’autres sans qu’on connaisse leurs véritables intentions. Florence Parly a évoqué ce vendredi la tentative d’espionnage d’un satellite russe sur un satellite franco-italien qui permet des communications militaires sécurisées. C’est un exemple. Mais que fait exactement Louch-Olymp. Tente-t-il de capter des communications ? On ne sait pas trop.
Quel est l’intérêt de dominer l’espace ? Est-ce dans une logique de conquête spatiale ou s’agit-il avant tout de protéger des activités menées sur Terre ?
Il n’y a pas encore d’enjeux territoriaux dans l’espace.
Dans 50 ans peut-être, si on habite l’espace comme on peuple la Terre. Mais ce sont encore des horizons lointains. La priorité est bel et bien de mieux protéger ses satellites de plus en plus indispensables pour la bonne réalisation d’actions sur Terre. En particulier dans le domaine militaire. Les grandes puissances militaires se reposent de plus en plus sur leurs satellites pour mener leurs opérations extérieures. Ils permettent d’observer la situation, suivre les déplacements ennemis, communiquer quand les interventions se déroulent en zones reculées, protéger les forces engagées sur le terrain… Les conflits des dix dernières années utilisent aussi massivement des missiles téléguidés utilisant la technologie GPS assurée là encore par des satellites. Plus ces satellites deviennent cruciaux et plus les militaires ont tendance à les considérer comme des cibles de choix pour l’ennemi.
Comment se mène alors cette guerre ? Dans l’espace ou essentiellement depuis la Terre ?
Il y a trois volets.
1.Le premier est l’observation de l’espace.
Une puissance spatiale doit savoir ce qu’il s’y passe, c’est une information stratégique. Cela nécessite de s’équiper en radars voire en télescopes pour les objets en orbite géostationnaire [à 36.000 km de la Terre]. Les grands pays spatiaux sont également en train de mettre en orbite des satellites de surveillance de l’espace, c’est-à-dire qui surveillent les autres satellites. La France doit encore travailler sur ce volet.
2. Un deuxième point est la protection passive de ses satellites. Vous ne pourrez pas faire grand-chose si on vient vous le casser, mais il est possible au moins de renforcer la protection électronique de vos satellites. Il faut s’attendre à ce qu’il y ait à l’avenir une utilisation accrue d’armes à énergie dirigée. Des lasers, des micro-ondes à forte puissance, des brouilleurs électromagnétiques.
3. Enfin, le troisième volet est plus offensif : il consiste à investir dans ces techniques de neutralisation de satellites. Les Américains ont par exemple un programme de recherche dédié à cette question : Offensive counterspace.
Est-il plus que temps que la France se dote d’une stratégie spatiale de défense ?
La France est une puissance spatiale.
Actuellement, elle a en orbite des satellites militaires. Il est donc normal qu’elle se dote d’une stratégie spatiale de défense. Elle doit protéger ses atouts spatiaux. L’enjeu en investissant dans ce secteur est de montrer qu’elle est en capacité de se défendre, d’identifier l’assaillant… C’est déjà une façon de dissuader les attaques extérieures. La France ne part pas non plus de zéro en matière. Elle est l’un des rares pays à disposer de moyens de surveillance de l’orbite basse, via notamment le radar Grave évoquée par Florence Parly et opérationnel depuis 2005. En revanche, elle investit beaucoup moins que les Etats-Unis, la Chine et la Russie dans la défense spatiale. C’est logique. Elle n’a pas les mêmes capacités financières et a moins de satellites également que ces trois pays. A ce jour, elle a aussi cherché avant tout à promouvoir la sécurité collective de l’espace et à éviter toute escalade.
Cette stratégie pourrait avoir plus d’ampleur si elle était menée au niveau européen mais elle n’existe pas à ce jour.
Il n’y a finalement que trois pays à avoir des satellites militaires. La France surtout, l’Allemagne et l’Italie.
C’est toujours compliqué dès lors de convaincre les autres Etats membres que c’est dans leur intérêt d’investir dans la défense spatiale. La France souhaite notamment pousser l’Union européenne à investir dans les systèmes de surveillance de l’espace via la multiplication des radars.
source :
https://m.20minutes.fr/amp/a/2332895
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