Google annonce la fermeture de son réseau social Google+ après la révélation de failles de sécurité

Publié le 8 Octobre 2018

Google a indiqué avoir découvert et colmaté en mars une faille dans son réseau social Google+ ayant exposé des données personnelles d'un demi-million de comptes.

In the 7 years since the launch of Google+ in 2011, the social network has been through a lot of trials and tribulations. Technically the search engine giant's fourth attempt at a social network — following in the footsteps of such mishaps as Google Buzz, Google Friend Connect, and Orkut (yes, this was real) — Google+ aimed for the stars, but never quite managed to catch up to the hopes of its creators.  Google+'s hardships are anything but a secret at this point. There was a time when Google itself wanted to pretend everything was okay — notably in 2015, when the company cited "540 million monthly active users" (only a minuscule portion of which actually used the site actively) — but the winds are changing. Earlier this year, the company announced that Google+ would be getting a brand new Android app, the "culmination of a complete rewrite of many core features." This gave us hopes that Google has actual plans to take the platform somewhere, but alas, the latest Google+ news is rather disheartening.  As spotted by AndroidPolice, Google France today announced that it is shutting down its official Google+ page, asking users to instead follow it on Facebook and Twitter. Yes, an official Google branch actually redirected users to follow its pages on other social media. Rather telling, isn't it?
In the 7 years since the launch of Google+ in 2011, the social network has been through a lot of trials and tribulations. Technically the search engine giant's fourth attempt at a social network — following in the footsteps of such mishaps as Google Buzz, Google Friend Connect, and Orkut (yes, this was real) — Google+ aimed for the stars, but never quite managed to catch up to the hopes of its creators. Google+'s hardships are anything but a secret at this point. There was a time when Google itself wanted to pretend everything was okay — notably in 2015, when the company cited "540 million monthly active users" (only a minuscule portion of which actually used the site actively) — but the winds are changing. Earlier this year, the company announced that Google+ would be getting a brand new Android app, the "culmination of a complete rewrite of many core features." This gave us hopes that Google has actual plans to take the platform somewhere, but alas, the latest Google+ news is rather disheartening. As spotted by AndroidPolice, Google France today announced that it is shutting down its official Google+ page, asking users to instead follow it on Facebook and Twitter. Yes, an official Google branch actually redirected users to follow its pages on other social media. Rather telling, isn't it?

Le géant du web a décidé de fermer pour les particuliers ce service auquel sont automatiquement inscrites les personnes possédant une adresse gmail.

Selon le Wall Street Journal, Google a découvert en mars dernier qu'une faille dans son système pouvait permettre à des développeurs extérieurs d'accéder aux données personnelles de 500.000 utilisateurs de son réseau social Google+. Le plus choquant est que la direction du géant californien ait alors choisi de ne pas en parler, de peur que son image en soit victime au même titre que Facebook, elle aussi prise en flagrant délit de faiblesses dans la protection des données de 87 millions de membres de son réseau. Dans la foulée de la révélation embarrassante, Google annonce la fermeture de son réseau social Google+, lancé en 2011 pour concurrencer Facebook.

Le quotidien américain des affaires affirme que Google a rapidement comblé la faille qui a pu laisser depuis 2015 des développeurs acquérir les noms, prénoms, dates de naissance, adresses mails, sexe, photos, domiciles et professions de certains usagers de Google+. Les numéros de téléphone, messages, et autres communications en revanche seraient restés protégés.

Google n'a pas violé de loi fédérale

Google ne semble pas avoir violé de loi fédérale en maintenant le secret sur cette bavure. Les services d'audit du numéro un de la recherche et de la publicité sur internet n'ont pas pu déterminer si effectivement les données vulnérables avaient été copiées et utilisées par des personnes non-autorisées. Google a aussi voulu rester discret pour minimiser le risque de mobilisation au Congrès en vue de réglementer la manière dont les géants du net protègent les données relatives à leurs clients. Éviter que son patron, Sundar Pichai, soit obligé de comparaître devant une commission du Congrès, au même titre que Mark Zuckerberg, était clairement un des objectifs de la direction.

Il se trouve que Sundar Pichai est passé au Capitole la semaine dernière. À la suite d'entretiens avec les leaders républicains, il a accepté de répondre publiquement aux questions des élus américains sur les pratiques de Google en matière de protection des données mais aussi sur la question de la neutralité politique de son moteur de recherche. Cette comparution est prévue pour le mois de novembre. Google va aussi présenter incessamment une série de mesures censées mieux protéger les données confidentielles des utilisateurs de ses services. L'affaire de la faille dans Google+ est intervenue trop tôt pour que Google tombe sous le coup de la nouvelle réglementation européenne (General Data Protection Regulation) mise en place en mai. Elle oblige, entre autres, les réseaux sociaux à alerter en moins de 72 heures les régulateurs en cas de piratage de données, sous peine d'amendes.

L'action Alphabet, maison mère de Google, a cédé jusqu'à 2,77% à Wall Street après la publication de ces informations avant d'effacer une partie de ses pertes.

source : 

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/10/08/32001-20181008ARTFIG00308-google-a-cache-en-mars-des-failles-de-securite-de-son-reseau-social-google.php

 

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