lunettes connectées ou lunettes 2.0 : correction de dyslexie, envoi de signal, captation, transmission ... Vers où va t on ?
Publié le 25 Septembre 2019
Les lunettes connectées "de plus en plus performantes"
Les lunettes connectées ont beaucoup progressé depuis les premiers essais peu concluants il y a cinq ans et dépassent le stade du gadget, estime Eric Lenoir, le directeur du Salon mondial de l'optique Silmo qui s'ouvre vendredi au parc des expositions de Villepinte.
Q: On parle beaucoup des lunettes connectées, mais où en est-on ?
R: Nous avons des produits de santé visuelle de plus en plus performants et qui commencent à rentrer dans le domaine du numérique, avec des lunettes connectées ou lunettes 2.0 qui apportent un service supplémentaire par rapport à la fonction d'origine, qui était de corriger la vue. Beaucoup sont basés sur des capteurs dans la monture. Il y a des lunettes qui envoient un signal en cas de baisse d'acuité et de vigilance du conducteur, et des verres qui aident à corriger la dyslexie, car une certaine forme de dyslexie pourrait venir en partie d'un problème de vue - des chercheurs se sont penchés là-dessus et ont mis au point un dispositif qui le corrige, c'est commercialisé.
Pour les sportifs notamment, cela inclut la captation et la transmission de datas, avec des lunettes qui vont afficher sur les verres un itinéraire pour les cyclistes et des performances - ce que vous avez sur les téléphones mobiles aujourd'hui. En fait, la libération des mains arrive progressivement.
Les premiers essais de lunettes connectées il y a 4 ou 5 ans n'ont pas du tout décollé. Les produits n'étaient pas ergonomiques, les fonctions proposées ne correspondaient pas aux attentes des consommateurs, du coup au bout d'un an tout ce qui était sorti a disparu des rayons.
Maintenant, on sent que cela revient, différentes industries se parlent et essaient de construire ensemble des produits adéquats. L'industrie lunetière a encore de beaux jours devant elle, il y a une alliance entre des spécialistes de l'optique et des secteurs totalement différents, qui travaillent ensemble sur ce produit et sur les fonctions de ce produit, pour que cela ne soit pas juste un gadget.
Q: L'imprimante 3D change-t-elle quelque chose pour les lunetiers ?
R: Pour le moment il existe un certain nombre de solutions, pas très développées, mais tout est dans les mains des opticiens s'ils s'approprient ce produit. A l'origine, le métier d'opticien est opticien lunettier, il y a un siècle, l'opticien fabriquait des lunettes sur mesure. Les imprimantes 3D permettent aujourd'hui de sortir des produits quasi uniques, mais c'est relativement limité. On imprime des modèles très dessinés, mais il faut maîtriser l'outil pour pouvoir dessiner sa propre lunette. Et en termes de couleurs et de matériaux, cela reste limité, il y aura très certainement une évolution. Cela viendra s'ajouter à l'offre existante, mais pas remplacer tous les produits.
Q: Qu'en est-il de la vente sur internet, change-t-elle la donne ?
R: Nous sommes dans le phygital sur l'optique (modèle combinant ventes en ligne et boutiques physiques d'essayage, NDLR). Une paire de lunettes est un produit transformé. Pour les lunettes de prescription, il y a des verres, une monture, il faut les ajuster, les assembler, et surtout il faut que le produit soit parfaitement adapté au porteur. Il y a un travail de prise de mesure, de centrage, d'écartement pupillaire, qui ne peut pas se faire, pour le moment, sur internet. Vous pouvez acheter des lunettes solaires sur internet, mais dès qu'il y a une correction, le rôle de l'opticien est important.
Des +pure players+ (100% numérique, NDLR) ont essayé, ils ont essayé ensuite d'ouvrir des magasins. Confier ses yeux ou sa vue à internet n'est pas encore évident. Les fabricants de verres ont fait énormément de progrès pour aller vers une personnalisation des verres, mais pour que ce soit efficace, il faut que le verre soit bien positionné devant l’œil, et cela, c'est l'opticien qui le fait.
Source : AFP - Marie-Morgane LE MOEL
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