Après Google Glass, place aux lentilles de contact connectées
Publié le 23 Avril 2014
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Lentilles Google connectées : la technologie dans la peau
Après Google Glass, place aux lentilles de contact connectées. Google montre, une fois de plus, que la firme œuvre pour que la technologie et l’humain ne fassent plus qu’un.
Parmi ses projets visant à intégrer toujours plus en profondeur la technologie à l’humain, Google a déposé un brevet, en début de semaine, sur un projet de lentilles de contact munies de caméras intégrées, capables d’enregistrer sur commande et de transmettre des informations à leur utilisateur. Ses lentilles pourraient prendre des photos et les stocker, tout en étant reliées à un terminal installé à distance, grâce à un réseau sans fil.
Dans la fiche technique du brevet, il est expliqué que chaque lentille aurait sa mini-caméra intégrée qui n’affecterait pas l’épaisseur de la lentille et ne devrait pas gêner la personne qui les porte. Les lentilles devraient aussi détecter de nombreuses caractéristiques comme la lumière ambiante, la température, et le système interne serait contrôlé par le clignement des yeux.
Ce projet de lentille n’est qu’à l’état de brevet mais il semble évident qu’une telle technologie engendrera une multitude de questionnements, notamment auprès des Cnil des autres pays, sur le sujet du respect de la vie privée. Ce n’est, en tout cas, pas la première fois qu’on entend parler de ce type de lentilles : l’année dernière, des chercheurs sud-coréens avaient déjà annoncé plancher sur un prototype de lentilles connectées qui permettraient de recevoir des signaux radio et de prendre des photos. En janvier dernier, Google présentait déjà déjà des lentilles de contacts pour les diabétiques, mesurant la glycémie.
Vision de chat
Le projet de Google pourrait avoir un avenir car la technologie autour des lentilles de contact se développe. Une équipe de chercheur du Michigan, par exemple, a mis au point une nouvelle technique de détection infrarouge à partir du graphène qui pourrait être miniaturisée au point de pouvoir être intégrée dans des lentilles des contacts ou un téléphone portable. Contrairement aux caméras à infrarouge actuelles, cette trouvaille pourrait fonctionner à température ambiante, sans nécessiter de système de refroidissement. C’est ainsi qu’elles pourraient être superposées sur une lentille de contact grâce à un design ultrafin.
Google se veut véritable moteur du mouvement transhumaniste qui voudrait fondre les humains et les machines ensemble, pour améliorer toujours plus les capacités de l’Homme et repousser au maximum les barrières que son corps lui impose, grâce par exemple, aux NBIC (nanotechnologies, biotechnologie, intelligence artificielles et sciences cognitives). Google se prépare-t-il à l’heure de l’humain augmenté ? Non, il le fabrique. Et pour cela, Google recrute les personnes compétentes dans ce domaine comme Raymond Kurzweil, un génie de l’informatique et futurologue qui est aussi l’un des théoriciens du transhumanisme. En 2012, il a rejoint Google pour des projets autour de l’apprentissage automatisé et le traitement du langage.
Qui va gober la pilule ?
La même année, une autre arrivée au sein de la multinationale a été très remarquée : celle de Regina Dugan, ancienne directrice de la Darpa (Agence pour les projets de recherche avancée de défense, une agence du département américain chargée de développer les nouvelles technologies à usage militaire),qui a rejoint Google en 2012. Première femme à diriger la Darpa, elle avait mis l’accent sur la cybersécurité, le contre-terrorisme et la défense et revendiquait être à la tête d’une « armée d’élite de geek technophiles futuristes de la nation. »
Chez Google, elle est devenue responsable des projets spéciaux au sein de la filiale de Google Motorola Mobility. Lorsque Lenovo a racheté Motorola Mobility, Regina Duncan est tout de même restée chez Google. C’est notamment elle qui chapeaute le projet de tatouage électronique, en collaboration avec la société MC10 : de minuscules puces électroniques malléables et contenant un mot de passe pour s’identifier, pourraient être mises sous la peau.
Mais son projet le plus redouté sans doute est une petite pilule à ingérer : dans l’estomac, elle peut être activée par les acides gastriques et produire un signal électronique. Le corps devient alors lui-même le mot de passe. « Il suffit alors de toucher votre ordinateur, votre téléphone ou votre voiture pour être authentifié », expliquait Regina Dugan, à la conférence D11 All Things Digital de 2013.
Google se veut véritable moteur du mouvement transhumaniste qui voudrait fondre les humains et les machines ensemble, pour améliorer toujours plus les capacités de l’Homme et repousser au maximum les barrières que son corps lui impose, grâce par exemple, aux NBIC (nanotechnologies, biotechnologie, intelligence artificielles et sciences cognitives).
Google se veut véritable moteur du mouvement transhumaniste qui voudrait fondre les humains et les machines ensemble, pour améliorer toujours plus les capacités de l’Homme et repousser au maximum les barrières que son corps lui impose, grâce par exemple, aux NBIC (nanotechnologies, biotechnologie, intelligence artificielles et sciences cognitives).
Google se veut véritable moteur du mouvement transhumaniste qui voudrait fondre les humains et les machines ensemble, pour améliorer toujours plus les capacités de l’Homme et repousser au maximum les barrières que son corps lui impose, grâce par exemple, aux NBIC (nanotechnologies, biotechnologie, intelligence artificielles et sciences cognitives).