Rester immobile c'est mourir : La dématérialisation, un enjeu pour l'ensemble de la distribution physique
Publié le 2 Août 2014
Morceaux choisis :
"..../... La dématérialisation, un enjeu pour l'ensemble de la distribution physique.
Aujourd'hui, tout va très vite. Tout d'abord parce que les marques et les distributeurs n'ont pas le choix car les clients vont changer.
Il y a donc des outils digitaux à développer dans tous les magasins.
...
Désormais, la technologie permet tout et devient accessible à tous.
C'est donc un faux prétexte que de ne pas y aller.
QUE DITES-VOUS AUX REFRACTAIRES ? Tout simplement que cela devient vital d'être omnicanal et d'avoir une présence sur le numérique.
...
La question n'est donc plus de se dire qu'on est trop petit ou qu'on a pas de moyens, mais plutôt comment je me lance ?
Ex : les clients acheteurs de meubles sont connectés toute la journée pour l'ensemble de leurs achats. Bientôt ils ne toléreront pas de ne pas disposer des outils qu'ils utilisent dans des magasins novateurs; par exemple les Applestore.
...
Rester immobile c'est donc mourir !
.../..."
Peut-on voyager en restant immobile ?
“Peut-on voyager en restant immobile?” Question bizarre, mais essentielle, comme les sempiternelles questions qui fondent la philosophie : d’où venons nous ? où allons nous ? auxquelles Pierre Dac répondait simplement : je viens de chez moi, et j’y retourne.
La question est bizarre, parce qu’elle semble se contredire. Voyager, c’est se mouvoir dans l’espace, donc être mobile. Mais (car il y a un mais, importantissime) être mobile peut avoir plusieurs sens. On peut gesticuler sur place, ou rester parfaitement figé dans un avion.
Pour ceux qui ont la chance d'avoir des vacances, voyager consiste à partir et revenir. Nous avons tous un repaire, un “chez nous”. Nous ne voyageons pas au sens d’errer : nous ne sommes pas ces nomades désignés par Deleuze comme des voyageurs immobiles. Nous sommes mobiles au sens où nous nous mouvons autour d’un point central, tel un compas planté qui pourtant se meut, mais autour de son axe : nous ne quittons jamais vraiment notre domicile, nous ne faisons que nous absenter un certain temps. Nous revenons toujours de nos vacances : nous partons pour revenir.
Est-ce la même personne qui revient ? Elle s’est mobilisée, la voilà qui retrouve de vieilles marques, des empreintes, des habitudes...
Bouger, c’est changer.
Même au bout du monde, ne retrouve-t-on ses propres traces, indélébiles ? Le Français qui avale son steack frites au bout du monde dans un hotel pour touristes reste immobile : après avoir fait des milliers de kilomètres, son esprit stéréotypé n’a pas changé de culture.
Voyager n’est rien si l’on ne sort de sa propre carapace. C’est en ce sens que certains voyageurs restent figés. Ils ne sont, en fait, jamais partis.
Qui franchit le seuil s’arrache un morceau de cœur comme pour lâcher du lest. Légèreté insoutenable : pour qui a un socle, partir vraiment c’est bien mourir un peu.
Voyager est difficile, quels que soient le but et la destination, parce qu’il s’agit de sortir de sa propre carapace. Il s’agit de se remuer, tenter l’aventure de quitter le personnage qu’on est là, pour aller voir ailleurs si on y est.
L’angoisse, la curiosité, un mélange d’excitation et de peur, une impression de vide, donnent le vertige. La tête tourne. Plus la date fatidique du grand départ approche, plus les questions se bousculent. Les certitudes laissent vicieusement place aux doutes. Pourtant une force inexplicable pousse vers l’avant. Oui, vers l’avant. Certains pensent sans doute que le voyageur (se) fuie. C’est pire que cela : il évolue. On ne change pas de lieu seulement : on change.
En quittant l’environnement où les habitudes ont été prises et où s’est forgé un caractère, en arrachant ses racines, en perdant ses repères et son repaire, chacun fait le vide en soi, laisse place à des idées novatrices par lesquelles s’effectue le renouvellement de la pensée. Il faut réactualiser les conceptions pour les enrichir. Ce n’est pas abandonner sa culture (même si nous le voulions nous ne le pourrions pas) : c’est simplement la mettre entre parenthèses. Elle reste toujours là, tel un pillier inamovible, au fond de nous, jusqu’au souffle ultime, pour nous accompagner. Où qu’on aille. Cette persistance fait notre constance : nous restons nous-mêmes jusque dans nos plus lointaines escapades.
Voyager physiquement, c’est voyager intellectuellement, psychologiquement, spirituellement. Tenter de s’extraire de modèles que notre société nous a transmis et inculqués depuis notre tendre (?) enfance. Nous les avons assimilés, intégrés, pour ne pas dire ingurgités et digérés. Ces conditionnements nous ont façonnés et nous ont conduits à ce “je” d’aujourd’hui. Ce “je” veut continuer sa lente progression, parfaire sa fine construction vers d’autres horizons. Pour continuer a grandir, il a besoin de s’enrichir de nouvelles expériences et de se confronter à de troublantes différences. Immobile partout, il grandit et son regard sur le monde s’élève.
Ce mûrissement est vécu par le voyageur comme une déchirure : il faut se déstructurer dans un premier temps pour mieux se reconstruire par la suite.
Du choc des idées naissent les contrariétés qui creusent en nous un espace où peuvent se nicher de nouvelles conceptions. En voyageant nous nous éprouvons. Nous voilà bousculés, heurtés, blessés, abîmés. Les cicatrices sont plus ou moins profondes. Elles resteront. Ces moments uniques nous façonnent : les voyages ne forment pas que la jeunesse. Nous allons nous perdre ailleurs pour mieux nous retrouver, et nous serons les seuls a en faire le bilan au moment venu.
Ces expériences sont enrichissantes, elles sont une base solide a un apprentissage. Voyager c’est se mobiliser; se prendre en main, main-tenant, revisiter ses capacités immobilisées par les trains-trains quotidiens, et les réveiller toutes. En d’autres termes, c’est défaire les noeuds qui nous retiennent.
Une fois parti, plus de nouvelle fuite possible, plus personne a qui échapper. Nous nous retrouvons seuls face a nous-mêmes. Tout nus. Tout émus.
C’est en sortant de sa roue que le hamster se rend compte qu'il tournait en rond. C’est en voyageant que nous laissons à notre personalité la chance de s’exprimer dans de nouvelles situations, et nous faire savoir qui nous sommes ici.
De nouvelles situations peuvent se rencontrer sans quitter un repaire : on peut rester chez soi, connecté sur internet pour rencontrer des milliers de personnes. Le corps n’a plus besoin de se mouvoir, les situations diverses se suivent devant un fauteuil. Heureux qui communique : la rencontre avec les autres est la plus enrichissante expérience, ça n'est jamais que pour aller vers eux qu’on bouge.
En partant, nous nous rapprochons de nous-mêmes ET des autres, c’est justement là notre faculté particulière : être capable d’aller au bout de nous-mêmes tout en restant unis avec les autres. Qu’importe la destination, l’essentiel est le voyage intérieur. L’enrichissement personnel est fonction de ce que nous retirons de notre vécu. C est la manière dont nous modelons comme une pâte ce “je” finalement dévoilé pour lui donner la forme que nous choisissons alors.
Voyager c’est penser sa vie enfin. Comme quelque chose de mobile.
Loin de nos racines, de notre cocon qui nous (sur)protégeait, nous apprenons a être plus disponibles tant pour les autres que pour nous-mêmes. Le temps devient une ressource dont nous abusons, que nous consommons sans modération. Plus le temps passe, plus nous en perdons la notion. Nous comprenons alors, et alors seulement, qu'il n’est que relatif. Il est vacant, d'où le terme de vacances.
Je vous les souhaite excellentes !
les clients acheteurs de meubles sont connectés toute la journée pour l'ensemble de leurs achats. Bientôt ils ne toléreront pas de ne pas disposer des outils qu'ils utilisent dans des magasins novateurs; par exemple les Applestore.
les clients acheteurs de meubles sont connectés toute la journée pour l'ensemble de leurs achats. Bientôt ils ne toléreront pas de ne pas disposer des outils qu'ils utilisent dans des magasins novateurs; par exemple les Applestore.
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Grace et 'par le Digital', aujourd'hui apporter satisfaction au client ce n'est pas de répondre à ses attentes mais d'aller au devant de son aspiration. Aujourd'hui ce qui devient important ce n'est
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