Les appareils connectés vont bientôt sentir l'air ... et les odeurs pour nous !

Publié le 15 Mars 2015

Les appareils connectés vont bientôt sentir l'air ... et les odeurs pour nous !

Filiale de l’entreprise toulousaine Alpha MOS, BOYD Sense veut intégrer dans vos appareils connectés une capacité de sentir les odeurs autour de vous pour permettre d’analyser les dangers et à l’avenir, détecter de potentielles maladies par exemple.

lpha MOS est une entreprise française spécialisée dans les capteurs sensoriels, destinés à l’industrie ou aux laboratoires. Elle permet de détecter un problème sanitaire sur une chaîne de production de boisson par exemple. C’est pour tirer parti de ce savoir-faire qu’elle a créé une filiale basée en Californie, BOYD Sense, gérée par Bruno Thuillier. Le but de cette dernière : miniaturiser les capteurs utilisés dans l’industrie pour les mettre dans nos appareils connectés, smartphones, trackers d’activité ou montres connectées par exemple.

Sur le Mobile World Congress, BOYD Sense nous a dévoilé un premier prototype qui doit être miniaturisé pour être intégré dans les appareils. Il permet pour le moment de reconnaître les odeurs. « Le but est de proposer de l’analyse plutôt que des éléments factuels comme le nombre de pas, etc., que font déjà beaucoup d’objets connectés », explique Bruno Thuillier. A terme, le capteur pourra vous indiquer si vous êtes dans une zone dans laquelle les gaz sont trop présents et potentiellement dangereux. Il pourra également détecter le taux d’acétone dans l’haleine, plus ou moins élevé selon l’effort physique que vous avez réalisé. Ainsi, le capteur vous dira si vous devez intensifier ou diminuer votre effort par exemple. « Mais si vous avez un taux d’acétone élevé et que vous n’avez pas fait de sport, cela pourra aussi indiquer que vous êtes potentiellement sujet à une maladie ».

Il existe déjà de nombreux cas d’applications pour ce capteur. Mais à l’avenir, et avec du traitement analytique des données, il sera aussi possible de corréler les données de santé d’une personne (de son environnement au taux d’acétone par exemple) et d’en déduire qu’elle pourrait par exemple développer telle ou telle maladie à court ou long terme. Le système est donc très intéressant d’un point de vue de l’apprentissage du corps et de la récolte des données. « Ce que nous vendons, c’est le capteur et l’intelligence », précise Bruno Thuillier, qui assure être en contact avec « l’industrie des wearables et du smartphone ».

Un tel système pourrait se retrouver dans des objets connectés d’ici 2016 ou 2017.

source : http://www.linformaticien.com/actualites/id/35951/mwc15-vos-appareils-connectes-sentiront-pour-vous.aspx​

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