L'Alphabet de Google de A à Z
Publié le 16 Août 2015
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C'est le début d'une nouvelle ère : le géant du web Google va devenir Alphabet, une méga-holding regroupant toutes ses activités
A comme Analytics : c'est l'un des programmes qui a permis à Google de devenir le principal interlocuteur des entreprises sur Internet. Il analyse et compile toutes les statistiques de gestion d'un site web. Analytics est utilisé aujourd'hui par 80% des sites existants dans le monde.
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B comme Bourse : le 18 août 2004, Google est introduit en bourse sur le Nasdaq, le deuxième plus important marché d'actions des Etats-Unis. Entre cette date et 2013, le cours de l'action sera multiplié par plus de huit, avec un pic en 2012 à plus de 700 dollars.
C comme Chrome : pendant longtemps, Internet Exporer (Microsoft) et Firefox (Mozilla) ont régné en maîtres sur le monde des navigateurs. En 2008, Google se lance dans la bataille avec Chrome. Grâce aux téléphones mobiles, il bat rapidement tous les records : au 31 juillet 2015, il cumulait 45,10% des parts du marché mondial selon l'institut StatCounter.
D comme DoubleClick : en 2007, Google rachète cette régie publicitaire spécialisée dans le ciblage comportemental sur Internet pour 3,1 milliards de dollars. Un très gros chèque justifié par l'aspect stratégique de cette acquisition : DoubleClick a permis à Google de devenir n°1 dans le secteur des bannières de publicité en ligne.
E comme Earth et Maps : Google a très tôt compris l'aspect essentiel de la géolocalisation en ligne. Le groupe a ainsi cartographié la Terre grâce à Maps et Earth, après avoir scellé un solide partenariat avec la Nasa. Très vite, ces outils ont pu devenir un vecteur économique majeur (géolocalisations des commerces, calculs d'itinéraires, etc…), quitte à s'attirer quelques problèmes juridiques. Pour beaucoup d'Etats, Earth est un "logiciel espion" à la solde de Washington.
F comme Google Finance : ce service permet de suivre le cours d'actions et de devises. La finance a toujours intéressé Google, qui a aussi lancé Ventures, un fonds de placement qui peut s'appuyer sur 100 millions de dollars en fonds propres.
G comme GMail : comme avec Chrome, Google a su frapper très fort dans le secteur très concurrentiel du courrier électronique. En mai 2012, GMail a dépassé, en nombre de comptes, Hotmail (Microsoft) et Yahoo! Mail.
H comme Health : la santé, un autre secteur stratégique pour Google qui investit tous azimuts, même s'il connaît moins de succès qu'ailleurs. Ainsi, son service Health, qui permet le suivi en ligne des patients, a dû fermer en janvier 2013 devant la levée de boucliers des médecins craignant la fin du secret médical.
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I comme Informations : avec Google News, le groupe a révolutionné le monde des médias en ligne. Pourtant, il ne s'agissait à l'origine que d'un simple moteur de recherches d'articles. La presse numérique est désormais en partie dépendante de News.
J comme Jaïku : si Google a su s'imposer dans bien des domaines, il a connu beaucoup d'échecs. Jaïku en est un exemple : cette plate-forme de microblogging n'a pas résisté à Twitter. Autres échecs patents : le réseau social Google Buzz ou les lunettes connectées Google Glass.
K comme les Keywords (mots-clés) de Google AdSense : la publicité en ligne est devenue le nerf de la guerre sur Internet. Google l'a très vite compris en mettant en place une régie publicitaire, AdSense, qui repose principalement sur le rachat de mots-clés.
L comme Livres : "Google Books" propose un accès à des livres en ligne. Une menace pour les libraires comme pour les éditeurs. S'il s'agit aujourd'hui du plus grand corpus textuel au monde, le service est au centre de batailles juridiques fleuves, notamment aux Etats-Unis et en France.
M comme Motorola : une autre histoire de pari raté. En août 2011, Google rachète pour 12,5 milliards de dollars Motorola Mobility, constructeur historique de téléphones mobiles. L'objectif? Lancer un Google Phone. L'opération est un échec et le groupe est contraint de céder Motorola au Chinois Lenovo pour moins de 3 milliards de dollars.
N comme Nexus : après l'échec Motorola, Google a enfin réussi à lancer sa gamme d'appareils mobiles : les Nexus. Mais ces téléphones sont construits par HTC, Samsung ou encore LG, des sous-traitants de luxe coûteux.
O pour l'OS Android : tout appareil numérique est géré par un système d'exploitation (ou OS). Longtemps, Microsoft et son Windows dominaient le marché. Avec un certain retard, Google a lancé Android en 2007. Mais, grâce à une alliance avec Samsung, ce système a rapidement dominé le marché des téléphones mobiles et tablettes. Résultat : en 2015, Android est devenu le système d'exploitation le plus utilisé dans le monde, avec plus de 80% de parts de marché.
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P comme PageRank : il s'agit de l'algorithme utilisé par Google pour son moteur de recherche éponyme. Inventé par Larry Page, l'un des deux fondateurs de Google, c'est l'un des secrets les mieux gardés du monde numérique.
Q comme Quest Visual : cette société édite une application mobile, World Lens, capable de traduire en temps réel des mots imprimés d'une langue à une autre. Elle a été rachetée par Google en mai 2014. Au total, le géant du web a acquis 182 sociétés depuis février 2001. Une boulimie qui le force aujourd'hui à se réorganiser en profondeur.
R pour le Réseau social Google+ : à peine Facebook lancé, Google a très vite compris qu'il avait raté un créneau, celui des réseaux sociaux. En juin 2011, le groupe tente tout de même de lancer Google+. A grand renfort de milliards de dollars, ce réseau se hisse sur le podium des réseaux sociaux, mais loin derrière Facebook et Twitter.
S comme Search : c'est le nom officiel du moteur de recherche Google, celui grâce auquel tout a commencé. Il ne s'agit pas du premier moteur, mais l'outil "PageRank" (voir plus haut) a permis d'obtenir un quasi-monopole mondial.
T comme Google Talk : la messagerie instantanée est un autre secteur dans lequel Google a su s'imposer. Mais c'est surtout grâce au succès de l'OS Android, sur lequel "Talk" est installé par défaut.
U comme les URL : de tout temps, Google a aidé les jeunes développeurs en leur permettant d'accéder, via Google Code, aux données sous licence gratuite de son groupe. Et, à terme, le groupe a pu bénéficier de leurs créations. Un exemple : Google Shortener URL, le "raccourcisseur" d'adresses URL de Google.
V pour la Visualisation d'images sur Picasa : cette année, Google s'est lancé dans la reconnaissance d'images (via Google images) avec succès. Mais, avant cela, il avait réussi son implantation dans ce secteur avec Picasa, un logiciel de visualisation et de retouche de photos.
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W comme Waze : la méthode Google est toujours la même : dès qu'une application mobile commence à fonctionner, il sort son chéquier pour se l'offrir. C'est le cas de Waze, une sorte de GPS qui s'appuie sur la cartographie de ses propres utilisateurs, racheté 966 millions de dollars en juin 2013.
X comme le X-Lab : ce complexe secret, situé non loin de San Francisco, permet à de jeunes inventeurs de monter des projets inédits… bien sûr sous licence Google. L'intelligence artificielle, les voitures automatiques, la livraison postale effectuée par des drones : voici quelques secteurs dans lesquels le géant américain veut compter à l'avenir.
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Y comme YouTube : c'est l'un des coups de génie de Google : en octobre 2006, Youtube, créé un an plus tôt, est racheté par le géant de la Silicon Valley. En s'offrant la plus grande plateforme d'hébergement de vidéos au monde, Google a eu une longueur d'avance sur la concurrence.
Z pour la génération Z : il s'agit de la génération d'enfants nés après 2000, ceux qui ont toujours connu Google. Le groupe compte sur cette génération pour s'inscrire dans la durée. En Californie, il leur offre d'ailleurs des formations en informatique afin de faire émerger les développeurs de demain.
source : http://www.lejdd.fr/Economie/Google-la-seconde-partie-de-notre-abecedaire-d-Alphabet-746297
source : http://www.lejdd.fr/Economie/Google-la-seconde-partie-de-notre-abecedaire-d-Alphabet-746297
Alphabet Inc. will replace Google Inc. : WTF - What The Fuck ! - OOKAWA Corp.
G for GOOGLE As Sergey and I wrote in the original founders letter 11 years ago, "Google is not a conventional company. We do not intend to become one." As part of that, we also said that you could
http://ookawa-corp.over-blog.com/2015/08/alphabet-inc-will-replace-google-inc-wtf-what-the-fuck.html
Alphabet Inc. will replace Google Inc. : WTF - What The Fuck ! - OOKAWA Corp.