SFR repart à la conquête de ses clients - Dare to be better ? OK !

Publié le 12 Novembre 2015

SFR repart à la conquête de ses clients - Dare to be better ? OK !

SFR repart à la conquête de ses clients - Dare to be better ? OK !

SAINT-DENIS (Reuters) - Le groupe européen de télécoms Altice prévoit d'accroître ses investissements afin de donner les moyens à sa filiale Numericable-SFR de repartir à la conquête de clients désabusés par les problèmes de qualité de son réseau.

Après 18 mois d'une frénésie d'acquisitions dans les télécoms et les médias, la holding du milliardaire franco-israélien Patrick Drahi veut désormais donner la priorité à l'intégration de ses nouveaux actifs alors que son endettement suscite l'inquiétude des investisseurs.

Devant des journalistes, le directeur général d'Altice Dexter Goei a déclaré lundi qu'il serait "surpris" si la société procédait à de nouvelles emplettes avant la finalisation de ses deux acquisitions majeures aux Etats-Unis, Suddenlink et Cablevision, d'ici au deuxième trimestre l'an prochain.

Si le groupe ne s'interdit pas de petites acquisitions sur les territoires où il est présent, il exclut en revanche de partir à la conquête de nouveaux pays, a-t-il précisé, indiquant que le groupe avait un temps regardé le dossier Telecom Italia mais sans donner suite.

L'action Altice, qui affichait parmi les meilleures performances du secteur en Europe depuis le début de l'année, a dégringolé de plus de 30% depuis l'annonce de l'acquisition de Cablevision à la mi-septembre, reflétant l'inquiétude des investisseurs face au niveau élevé de son endettement, représentant 4,5 fois son Ebitda.

"Nous conservons une capacité d'investissement intacte", a cependant affirmé le nouveau directeur des opérations de la société, Michel Combes, lors d'une conférence de presse.

L'ancien dirigeant de l'équipementier télécoms Alcatel-Lucent a annoncé une accélération des dépenses dans les déploiements des réseaux fixes et mobiles de Numericable-SFR, dont la qualité a été mise à mal par plusieurs années de sous-investissement de son précédent actionnaire Vivendi, a-t-il dit.

Au dernier décompte officiel, le deuxième opérateur français s'affichait ainsi bon dernier quant au nombre d'antennes de très haut débit mobile "4G" mises en service.

source : http://fr.reuters.com/article/idFRKCN0SY1WF20151109

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