Pourquoi il y aura un candidat numérique indépendant des partis pour l'élection présidentielle 2017 ? Un futur B'Leader !
Publié le 13 Mai 2016
Quand le président se passionne pour les arts contemporains, on lui construit Beaubourg, quand il est fan de livre, on lui construit la Très Grande bibliothèque, et quand il s’enthousiasme pour les arts premiers, on lui construit le musée du Quai Branly.
Voilà, tout est dit.
Mais aucun ne se passionne pour le numérique. Pas plus que pour la pratique de l’anglais d’ailleurs.
En conséquence, tant que nous n’aurons pas un président numérique en France, nous ne ferons pas de France numérique.
Pourquoi il y aura un candidat numérique indépendant des partis en 2017 ?
Tant que nous n’aurons pas un président numérique en France, nous ne ferons pas de France numérique. C’est aussi simple que cela.
Le numérique qui restait un secteur sage cantonné à des acteurs sympathiques qui jouaient dans leur coin déboule dans la société, la bouleverse, la révolutionne.
Ici, il remet en cause les modèles économiques dans la musique, dans l’industrie des taxis, de l’hôtellerie, des agences de voyages, des livres, de la médecine. Demain, celui de l’automobile. D’ici quelques années, plusieurs dizaines de milliards d’objets connectés constitueront le grand réseau interconnecté du monde qui échangera des informations, les corrélera et en produira de nouvelles. Le numérique grâce aux nanotechnologies commence à fabriquer des humains augmentés et connectés. La souveraineté des Etats qui sont de moins en moins maître chez eux est remise en cause par un réseau insaisissable. Et le Cloud Computing est partout derrière. Une révolution d’une ampleur sans doute inégalée dans l’histoire de l’humanité, plus importante encore que la révolution industrielle qui avait bouleversée l’ordre des sociétés, est en marche.
Alors, face à ce tsunami numérique, cette transformation de la société :
Peut-on considérer que les hommes et femmes politiques soient en capacité à apporter des réponses et à permettre à la France et aux Français de l’endosser pour en tirer les fruits qu’ils sont en droit d’attendre ?
La réponse est non, et j’en veux pour preuves quelques éléments tristes mais factuels. Quel est, par exemple, le nombre de parlementaires français qui s’intéressent réellement au numérique ? Après une pratique de 25 ans de la politique numérique, je crois pouvoir dire que peut-être 1% des parlementaires français ont une vraie conscience de l’urgence, soit moins de 10 personnes ! Alors qu’il nous en faudrait plusieurs centaines. En 2012, l’ensemble des organisations professionnelles du numérique avaient invité les principaux candidats à débattre sur ce que devrait être la prise en compte du numérique dans leur politique. Aucun ne s’était présenté, envoyant des collaborateurs pour les représenter. Comment est-ce possible que des candidats à la plus haute fonction politique ne trouvent pas deux heures dans leur agenda de campagne pour rencontrer ceux qui font le numérique en France ? Enfin, comment penser que le numérique ait la place qu’il mérite dans un gouvernement, quand gauche et droite confondue, on lui attribue un secrétariat d’Etat, qui n’a pas de place permanente au conseil des ministres ? Et quelle que soit la qualité de ceux ou celles qui occupent ses fonctions. Un secrétariat d’Etat ? Combien de divisions ? Enfin, le dossier Uber et la révolte des taxis, a montré l’impréparation des politiques en matière de numérique.
Alors de quoi souffre la politique en matière de numérique ? On pourrait parler de l’origine socio-économique des parlementaires. Mais, le vrai problème pour être direct, dans un pays où tout procède de la vision du président de la république, c’est la culture numérique du président lui-même. Quand le président se passionne pour les arts contemporains, on lui construit Beaubourg, quand il est fan de livre, on lui construit la Très Grande bibliothèque, et quand il s’enthousiasme pour les arts premiers, on lui construit le musée du Quai Branly. Voilà, tout est dit. Mais aucun ne se passionne pour le numérique. Pas plus que pour la pratique de l’anglais d’ailleurs. En conséquence, tant que nous n’aurons pas un président numérique en France, nous ne ferons pas de France numérique. C’est aussi simple que cela. On peut regretter que des personnes comme Alain Madelin en son temps, André Santini ou Dominique Strauss-Kahn n’aient pas su ou pu se construire un destin national.
Cette situation explique aussi l’inefficacité des méthodes traditionnelles mises en œuvre par les acteurs du numérique.
Car les placards et les bureaux sont en France remplis de rapports, livres blancs et autres recommandations qui, en réalité ne débouchent sur rien. Ou sur si peu. Et les plates-formes qui fédèrent les recommandations, les opinions, comme Agoravox ou mon e-parti lancé plus récemment, ou Tous numérique lancé par la députée Laure de la Raudière, n’y changeront rien. Ces initiatives restent dans les incantations. Non, il n’y a qu’une solution si l’on veut vraiment changer les choses : faire peser le numérique passe par l’élection présidentielle et la présentation d’un candidat numérique indépendant des partis, proposition que le 6 juillet 2015, j’avais faite à la maison de la Chimie, dans le cadre de la Cloud Week Paris. Le 4 juillet 2016, nous dirons quelles sont les conditions, le profil du candidat, la méthode et le programme que devra porter ce candidat qui sera porté par les acteurs du numérique, ceux qui le font.
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