9 villes françaises labellisées French Tech : par Axelle MAIRE Ministre du Numérique - Dare to be better ? OK !

Publié le 12 Novembre 2014

9 villes françaises labellisées French Tech : par Axelle MAIRE Ministre du Numérique - Dare to be better ? OK !

La secrétaire d’Etat chargée du numérique Axelle Lemaire a annoncé ce mercredi matin les 9 premières villes, hormis Paris, à être labellisées French Tech.

Sur 15 dossiers, 9 ont été retenus. Il s’agit de :

- French Tech Aix-Marseille

- Bordeaux Métropole Numérique

- Digital Grenoble

- Lille is French Tech

- Lyon French Tech

- Nantes Tech

- Montpellier Métropole Numérique

- La French Tech Rennes

- French Tech Toulouse

C’est Axelle Lemaire qui a fait cette annonce à nos confrères du Monde. Mais la secrétaire d’Etat chargée du Numérique s’est contentée de répéter un peu scolairement l’enjeu. Ce qu’elle souhaite, c’est « valoriser l’ensemble des écosystèmes, Paris inclus, afin que les investisseurs internationaux voient la France comme une nation innovante, un acteur incontournable du numérique, qui dispose d’un écosystème vibrant et dynamique ».

Chaque ville a été passée au peigne fin, scrutée sous différents aspects comme le nombre de start-up ayant réalisé des levées de fonds, le nombre de « projets porteurs », d’entrepreneurs, la présence d’incubateur(s) et/ou accélérateur(s), de lieux de partage, etc. « Nous avons accompagné des projets afin qu’ils débouchent sur la création d’un écosystème favorable aux start-up. Or celui-ci émerge grâce à l’implication des entrepreneurs locaux et c’est ce que nous avons voulu mettre en valeur », a précisé Axelle Lemaire.

Une phase d’évangélisation

Un nouvel audit sera réalisé sur les villes lauréates en 2015, afin qu’elles bénéficient du label pour 3 ans. Si elles ne toucheront pas d’argent, elles devraient être récompensées par l’implantation et la création de start-up. Toutefois, un fonds de 200 millions d’euros a été créé pour permettre le développement d’accélérateurs d’entreprises un peu partout en France.

« Faire partie d’un écosystème facilite l’accès au financement, à la commande publique et privée, qui permettent de faire croître leur start-up. Or on sait que 68% des emplois créés tous les ans le sont par 8 % seulement des entreprises » a continué Axelle Lemaire, qui semble consciente des difficultés quotidiennes des start-up. Elle s’est même dit prête à « évangéliser » les responsables publics pour les convaincre des tourner vers les jeunes pousses pour leurs appels d'offres.

Faire partie d’un écosystème facilite l’accès au financement, à la commande publique et privée, qui permettent de faire croître leur start-up. Or on sait que 68% des emplois créés tous les ans le sont par 8 % seulement des entreprises

Axelle Lemaire

Je souhaite valoriser l’ensemble des écosystèmes, Paris inclus, afin que les investisseurs internationaux voient la France comme une nation innovante, un acteur incontournable du numérique, qui dispose d’un écosystème vibrant et dynamique

Axelle Lemaire

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