Les financements de la French Tech seraient menacés

Publié le 31 Juillet 2014

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Les financements de la French Tech seraient menacés

par Emilien Ercolani, le 31 juillet 2014 11:21

Les 15 millions d’euros qui devaient servir aux campagnes marketing mettant en avant la French Tech sur la scène internationale pourraient en fait ne jamais être alloués à la promotion des start-ups françaises.

Officialisé en début d’année, le label French Tech représente l’union des start-ups françaises pour rayonner ensemble à l’étranger. Critiqué et critiquable, il est toutefois un signe manifeste de l’ambition du gouvernement dans le domaine pour faire éclore nos pépites à l’international.

Enfin ça, c’était jusqu’à aujourd’hui.

Porté successivement par Fleur Pellerin puis Axelle Lemaire, le projet aurait pris un sérieux coup dans l’aile.

D’un côté, Matignon soutien mollement l’initiative. De l’autre, elle serait menacée par des coupes budgétaires importantes, rapporte La Tribune. En janvier dernier, le gouvernement allouait une enveloppe de 15 millions d’euros qui devait servir aux campagnes marketing mettant en avant la French Tech sur la scène internationale. Enthousiastes, certaines start-ups impliquées déchantent en ce moment.

Subventions sucrées ?

« Les 15 millions dédiés ne sont pas encore signés », explique une source proche du dossier à Bercy. Ce qui a le don d’énerver certaines start-ups impliquées comme Scality, une entreprise française basée en Californie. Son fondateur et DG Jérôme Lecat s’insurge : « Je trouve choquant que cet argent - 15 millions d'euros, c'est très limité à l'échelle du budget de l'Etat - n'ait toujours pas été débloqué. La French Tech a besoin de moyens d'action. Sinon, on risque de tuer ce mouvement et la mission French Tech perdre de sa crédibilité. Le soufflé risque de retomber alors qu'il y a une mobilisation incroyable sur le terrain depuis six mois ».

Il poursuit, persuadé que « La French Tech a besoin de ces 15 millions d'euros pour organiser des événements afin que les start-ups françaises soient aussi reconnues à l'étranger que le luxe ou le vin ». « Il faut que l'Etat tienne sa promesse », termine-t-il.

Car sans son coup de pouce, les voyages d’affaires, de dirigeants, investisseurs et « Venture Capitalists » ne se feront jamais.

Pourtant, il est plus que nécessaire que le mouvement soit piloté par une réelle volonté d’aller de l’avant. Ce qui ne semble pas être le cas. Seul élément rassurant : la BPI France maintient qu’elle investira les 200 millions d’euros dans des programmes privés d'accélération de start-ups.

Source : http://www.linformaticien.com/actualites/id/33786/les-financements-de-la-french-tech-seraient-menaces.aspx

Source : http://www.zdnet.fr/actualites/les-financements-de-la-french-tech-auraient-du-plomb-dans-l-aile-39804453.htm

Rédigé par OOKAWA-Corp

Publié dans #financement, #french tech, #gouvernement, #politique, #strategie, #monde

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